Mon NaNoWriMo 2018…

… Ou Comment Ouvrir Le Champ Des Possibles.

Novembre, vous le savez peut-être, est le mois du Nanowrimo pour nombre d’écrivains. J’ai donc cette année relevé ce défi énorme tant dans son objectif que humainement. Je vous partage ici mon retour d’expérience.

Qu’est-ce que le NaNoVriMo ?

Tout d’abord, une petite explication s’impose. le mot NaNoWriMo est né de la contraction de National Novel Writing Month (traduction:  mois national d’écriture de roman).

Il s’agit d’un défi international qui consiste à écrire un roman d’au moins 50 000 mots en un mois, entre le 1er novembre et le 30 novembre minuit.

Aucun prix à gagner si ce n’est la satisfaction d’avoir réalisé cette prouesse. pour le valider, il suffit de s’inscrire sur le site nanowrimo.org/

J’imagine déjà votre question :  Alors, pourquoi se soumettre à un tel défi ?

Un défi personnel

Personnellement j’avais entendu parler de cet événement mais m’étais toujours dit que ce n’était pas pour moi, que je n’y arriverai jamais. faisant partie d’un groupe d’auteurs, la discussion a été lancée. je ne pensais pas non plus participer cette année d’autant plus que j’étais en train de terminer l’écriture du tome 2 des enquêtes de Baptiste Adelin. Puis j’ai apposé le point final sur ce manuscrit et me suis dit : pourquoi pas ? Je me suis donc inscrite. Nous étions le 28 octobre.

Bien entendu, je n’avais pas (encore) d’idée précise de ce que je voulais écrire. J’ai bien quelques projets qui dorment de-ci de-là dans mes tiroirs mais je n’avais pas envie de me plonger dans ceux-ci. J’ai commencé à rédiger un plan pour Baptiste 3 pour finalement le mettre de côté. Puis je me suis souvenue d’un appel à texte pour une ME sur le thème de la romance de Noël. J’adore Noël et décembre n’était pas vraiment loin. Autant se mettre dans l’ambiance de Noel dès le 1er Novembre :-). Il me restait deux jours pour préparer un début d’histoire.

Une expérience intense

J’ai donc commencé à écrire dès le 1er novembre à partir d’un plan plutôt succinct et d’une idée vague de mes personnages. Je savais juste d’où je partais et où je voulais arriver.

En plus de me lancer un défi énorme, j’ai changé mon support d’écriture et ai troqué mon Word habituel pour un site d’écriture (Scribbook) en ligne disponible depuis partout grâce à mon téléphone portable ;-). Cela m’a bien aidé car je pouvais écrire même pendant mes pauses au boulot ou devant la télé le soir. Certains jours je n’ai écrit qu’une ou deux centaines de mots. D’autres en revanche ont atteint les 3 000 mots (et plus). Il y a eu des moments de doutes et des moments de joie intense. Jusqu’à arriver à la barre des 50 000 mots ! Ta dam ! Je l’ai fait ! Ma routine d’écriture, déjà installée depuis quelques années, m’a aidée dans ce défi mais pas seulement. La volonté et le soutien des autres (merci les filles !) sont également une source non négligeable de motivation.

Ce que j’en retiens

1. Je suis capable d’écrire vite !  

Alors bien sûr ce n’est absolument pas la mouture finale de ce roman mais seulement le premier jet.

La dynamique est un peu retombée à ce jour, même si je continue de poser des mots sur mon écran quotidiennement mais ce défi m’a permis de réaliser que le champ des possibles était immense. Au lieu d’écrire un roman court en deux ans, avec un objectif moins intense que le Nano, il m’est tout à fait possible d’en écrire deux voire trois chaque année. Il me faut juste fixer mes objectifs. Et voici mon diplôme 🙂

PS: le titre du roman n’est pas définitif 😀

2. Ma tête est pleine d’histoires.

Même si ça je le savais déjà, je viens d’en prendre réellement conscience.  Je me suis rendu compte avec cette expérience que cela ne demandait qu’à sortir. Habituellement je prends du temps, je relis, relis encore et encore mon plan avant de me lancer. Résultat : je bride mon imaginaire !

Il est temps de changer et d’ouvrir le champ des possibles 🙂

3. J’ai besoin d’objectifs clairs pour avancer.

En particulier pour le nano, l’objectif quotidien m’a aidée à me mettre (pardonnez-moi l’expression !) un coup de pied aux fesses. En effet, lorsque je ne l’atteignais pas, je devais mettre les bouchées doubles les jours suivants pour satisfaire mon besoin d’atteindre l’objectif final. Donc : je vais planifier autrement mon année d’écriture tout en incluant ma participation en novembre à la prochaine édition du NaNoWrimo. 🙂

Ce défi du nanovrimo m’a donc beaucoup appris sur moi en tant que romancière. Il est probable qu’il vous en apprenne beaucoup à vous aussi. Alors, si je peux vous donner un conseil aujourd’hui, c’est de vous lancer cette année. Et rassurez-vous, ce n’est pas parce que c’est un défi personnel, qu’on ne peut pas être accompagnée.  😉

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