Je ne sais pas vous mais personnellement, je me pose (me posais ) toujours la question de quand faut-il ouvrir les guillemets ou les refermer, quel tiret utiliser, etc. Essayons ensemble d’y voir un peu plus clair.
Les règles d’utilisation des guillemets et des tirets dans les dialogues
La première indique que l’on ouvre et ferme un dialogue avec des guillemets. Entre, on signale chaque changement d’interlocuteur par un tiret.
Attention : le tiret utilisé dans l’édition est le tiret cadratin.
La seconde règle concerne la ponctuation et les majuscules. C’est très simple : une majuscule doit être placée après chaque début d’intervention, séparée du tiret cadratin (ou des guillemets) par une espace. Oui, espace dans le monde de l’écriture est du genre féminin.
Un exemple : (bande de petits veinards il s’agit d’un dialogue présent dans mon premier roman )
« Bonsoir, adjudant Bourrasse, se présente le gendarme, veuillez me suivre.
— Mais non, il faut que vous veniez ! s’exclame l’homme.
— Venez dans mon bureau, vous allez m’expliquer ce qui vous arrive. »
Comment ça se passe dans le monde de l’édition
On trouve de tout. La règle expliquée ci-dessus est le plus souvent utilisée, mais de plus en plus, les guillemets sont abandonnés. Cela dépend visiblement de la maison d’édition, voire de l’auteur ou du correcteur. Quoi qu’il en soit, sachez que les deux façons sont corrects. Mais seulement ces deux-là.
J’aurais par conséquent pu écrire :
— Bonsoir, adjudant Bourrasse, se présente le gendarme, veuillez me suivre.
— Mais non, il faut que vous veniez ! s’exclame l’homme.
— Venez dans mon bureau, vous allez m’expliquer ce qui vous arrive.
Ce que je fais dans mes dialogues
Dans mes premiers romans, je me suis rendu compte qu’il y avait un mix, que la règle de base n’était pas toujours bien appliquée. Par conséquent, ma décision a été prise lors de la mise en page de mes recueils de nouvelles, enfin plutôt après coup car cela a été un vrai casse-tête de vérifier et reprendre chaque dialogue, ouvrir les guillemets, tiret cadratin, fermer les guillemets.
Dorénavant, je les supprimerai au profit des tirets cadratins. C’est de cette manière que je rédige mon quatrième roman (une nouvelle enquête de Baptiste). J’avoue que cela me facilite grandement la tâche. Plus de question à se poser : dès que j’ouvre une phrase de dialogue, je pose un tiret. Je termine un dialogue. Pas de problème, je passe directement au récit.
Mais pourquoi je n’ai pas fait ça avant ? Parce que je ne le savais pas. Ce qui après la lecture de cet article n’est pas votre cas. Et vous que faites-vous ?
Cet article vous a plu ? Pour aller plus loin n’hésitez pas à découvrir mon articles sur les incises dans les dialogues.
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