Comment naît un roman ?

Evidemment je n’ai pas la recette idéale ! Je vous propose ici de plonger un peu plus dans mon univers en vous expliquant ma façon de travailler sur un roman et mes étapes pour faire naître une histoire. Cela peut peut-être vous aider à entamer ou terminer le vôtre. 😉

1. Retenir les idées

Tout un programme ! Il ne vous est jamais arrivé de vous dire : « il faut absolument que je me souvienne de ça ! », pour ma part : souvent ! C’est pourquoi j’ai toujours (ou presque) avec moi soit mon dictaphone, soit un petit calepin et un stylo pour retenir ces idées qui me passent par la tête.
Tout peut être source d’inspiration : un moment vécu, l’apparition d’un coquelicot, une actualité, une journée ensoleillée, la tombée d’un flocon de neige, un passant croisé dans la rue… bref, vous voyez l’idée générale, donc je les stocke ainsi dans mon petit appareil ou sur mon carnet.

2. Les organiser

Elles peuvent apparaître des mois voire des années avant de se mettre réellement en place pour devenir une histoire. Je réfléchis aux personnages qui pourraient incarner cette histoire.
Puis, lorsque l’idée principale et les personnages clés sont assez matures dans mon esprit, j’essaie d’établir un premier plan. Ce dernier est indispensable si on veut une cohésion dans l’histoire et il est un outil sympathique pour organiser le travail à venir que ce soit l’écriture propre ou orienter les recherches à effectuer.

De plus, mon plan m’aide à garder en vue mes objectifs de rédaction. Il me permet aussi de me ramener dans le droit chemin lorsque je pars trop dans tous les sens. (Enfin, ce n’est pas ma faute, hein ? Ce sont souvent mes personnages qui me dictent ce qu’ils ont envie…)
Bien entendu, mon plan est plus ou moins évolutif mais sert de fil conducteur tout au long de la rédaction.

J’utilise un classeur par projet, une sorte de carnet d’écriture personnalisé, dans lequel je garde, mes fiches personnages, mon plan et mes recherches, etc.

3. Réaliser les recherches avant d’écrire ce roman

J’ai souvent effectué une partie des recherches lorsque l’idée principale m’est venue, pour voir si je devais vraiment creuser celle-ci ou la laisser de côté. Mais je me donne un nouveau temps d’investigations juste avant d’entamer la rédaction du roman. Ce laps de temps me permet de me plonger dans l’univers du récit, d’imaginer un peu plus mes personnages dans telle ou telle circonstance, et ainsi, de faire naître l’histoire peu à peu presque d’elle-même.
Il peut aussi arriver que je refasse un peu de recherches pendant la rédaction, si l’intrigue prend une direction que je n’avais pas anticiper… 😊

Mais dans la mesure du possible, jamais pendant la rédaction du premier jet.

4. Rédiger le roman

Chaque écrivain fonctionne différemment: certains vont écrire l’histoire du début à la fin dans l’ordre, d’autres vont commencer par écrire le dernier et le premier chapitre. D’autres encore, dans le désordre. C’était mon cas, du moins au début. Je commençais par écrire chapitre par chapitre de façon aléatoire suivant l’inspiration du moment, sur papier exclusivement. Ensuite, je retranscrivais tout ça sur mon ordinateur en reformulant et donnant un sens à chaque partie.

Maintenant, je rédige chapitre après chapitre mais du premier au dernier, mais plus exclusivement sur papier mais via mon studio d’écriture.

Puis se succèdent les étapes suivantes :

– Temps de pause : après l’apposition du mot FIN sur le premier jet, il peut se passer des mois avant de passer aux phases suivantes…

– Relecture (dans l’ordre cette fois) sur impression papier, dans laquelle je vérifie que la chronologie des chapitres correspond bien à mon idée de départ. C’est à ce moment-là que je réorganise mon ouvrage et que le plan initial subit une première transformations. Mon stylo reprend toute sa place et annote toutes les modifications à apporter à chaque page, les paragraphes à ajouter, ceux à supprimer, etc.

– Rédaction prenant en compte toutes mes annotations précédentes: rédaction, correction, réécriture, ajout de passages, suppression de certains autres, remodelage d’un chapitre, etc.

Nouveau temps de pause, nouvelle relecture, annotations, correction et réécriture, autant de fois que nécessaire: il m’est arrivé de relire un texte une dizaine de fois avant de le juger mature.

 

5. Récolter des avis

Après ma dernière relecture personnelle, je fais lire mon manuscrit à deux de mes proches et à mes bêtas lecteurs pour avoir leurs avis, leurs critiques.
Je fais ensuite une dernière passe de correction en fonction de leurs remarques (celles que je juge bon de prendre en compte !) ou des points qu’ils m’auront souligné. 😊

6. Dernier point : se dire que c’est fini.

Une dernière chose à prendre en compte et qui a son importance : votre manuscrit ne sera jamais parfait. Oui oui, la perfection n’existe pas !
Plus vous le relirez, plus vous trouverez de choses à changer : une scène à tourner différemment, un personnage à développer, une description à raccourcir, une autre à allonger…
Le manuscrit peut toujours être modifié, se transformer au gré de votre humeur du moment. Par conséquent, il faut absolument se dire à un instant donné : c’est fini, je n’y touche plus.

Ce manuscrit est enfin prêt à passer à la phase suivante en vue de sa publication…

Pour conclure, à chacun son rythme, à chacun sa méthode. La mienne me permet d’arriver à bout de mon écrit tant est qu’il puisse être considéré comme terminé. Si vous voulez que je vous aide à travailler sur la vôtre ou à organiser votre roman, contactez-moi😉

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